jeudi 4 janvier 2007

Le Hiroshima des nationalismes arabes

Une nouvelle ère a commencé pour les pays arbo-musulmans. Ils sont aujourd’hui la cible évidente d’une série d’actions visant à ioniser les sociétés musulmanes de pays arabes à charges électriques opposées, à l’anode sunnite ou à la cathode chiite ou inversement.
Ainsi, l’on assiste, sans vraiment comprendre et impuissant, à l’effet de « bombardements atomiques » des nations entières, commençant dans les pays comme l’Irak, l’Afghanistan où le théâtre des opérations d’atomisation a atteint l’apogée et montré les dégâts. Cette ère nouvelle, dont il n’est pas dit que la mise en forme a coïncidé avec le détonateur du 11 septembre 2001, a en tout cas eu toutes les faveurs de l’occupation américaine et de ses alliés dans le pays des Irakiens. L’occupation militaire de ce pays, pour ne s’attarder que sur cet exemple tandis qu’en vérité le phénomène s’étend sournoisement, sous l’effet de ses radiations, sur la terre des pays arabes et musulmans, a permis en effet d’attiser les facteurs de rupture du socle nationaliste par le moyen de la manipulation des appartenances confessionnelles que sont le chiisme et le sunnisme. Il ne s’agit donc rien moins que d’une entreprise dont l’objectif est de démonter les nationalismes en place en procédant par l’action de morceler la société suivant des référents religieux ataviques. Une opération qui a mérité les soins de la manipulation nucléaire, au sens où la société, tel l’uranium, est en train de subir le processus d’enrichissement, qui à terme devra aboutir à sa transformation en une « bombe atomique ». Si tel scénario n’existait pas encore dans certains pays arabes, dans certaines sociétés musulmanes plus précisément, peut-être que l’Irak s’est déjà vu lâcher sur sa société cette bombe tant redoutée. Ce pays qui pour l’instant ne donne pas la preuve d’avoir disposé de l’arme nucléaire, dont l’accusaient les Etats-Unis contre les conclusions mêmes de l’AIEA et de beaucoup de pays influents du monde occidental, ce pays donc semble pourtant en avoir reçu une qui soit d’une toute autre nature et dont le nom pourrait correspondre à l’affrontement « enrichi » entre chiites et sunnites. Alors Hiroshima des nationalismes arabes ? Le point de départ semble être actuellement la terre irakienne où l’éclatement de la société risque d’aller vers plus de complications sous l’effet de la conflagration des parties. Des observateurs ont eu à attirer l’attention sur les dangers qui guettent la région du foyer de l’Irak. Celui-ci sans être le seul, ce sont les pays de l’aire géographique où il se situe qui sont aussi exposés à ce phénomène qui prend appui sur « une dérive sémantique » qui consiste à diviser une société par une ligne de démarcation, avec les chiites d’un côté et les sunnites de l’autre dans une ambiance de confrontation directe. L’atomisation est ainsi poussée jusqu’à désigner, comme seul référent identitaire, les mêmes Irakiens selon leur obédience religieuse. Partout dans les pays musulmans, ce risque est susceptible de se reproduire sous l’effet de la contagion et d’avoir entretenu une nouvelle littérature politique dont les termes imposés, comme le sunnisme et le chiisme, restent le prélude à la division, à la confrontation ou carrément à la désagrégation de la société sur laquelle l’anarchie s’installe. Démonter les nationalismes ? Selon toute apparence, il en est apparemment de cette entreprise pour les pays dont le pouvoir présente de la gestion des affaires de son pays un cas de problématique pour les puissances de ce monde. On trouve aisément un élément d’explication au sens même de ce que c’est que la mondialisation actuelle dans une des déclarations de Michel Camdessus, ex-DG du FMI, lors de l’une de ses interventions à Alger en 2001 sur les questions économiques. « Les pays sont pris dans un tel réseau avec le monde qu’alors chaque pays doit au monde de se gérer au mieux », avait-il dit pour expliquer le sens de la mondialisation. Ainsi chaque pays doit au monde de se gérer au mieux. Il peut s’agir en effet de l’avenir de la planète, mais aussi des intérêts des pays les plus forts aujourd’hui. Car au menu de la hantise des superpuissances se comptent déjà l’énergie et l’eau. Le Hiroshima des nationalismes arabes
Une nouvelle ère a commencé pour les pays arbo-musulmans. Ils sont aujourd’hui la cible évidente d’une série d’actions visant à ioniser les sociétés musulmanes de pays arabes à charges électriques opposées, à l’anode sunnite ou à la cathode chiite ou inversement.
Ainsi, l’on assiste, sans vraiment comprendre et impuissant, à l’effet de « bombardements atomiques » des nations entières, commençant dans les pays comme l’Irak, l’Afghanistan où le théâtre des opérations d’atomisation a atteint l’apogée et montré les dégâts. Cette ère nouvelle, dont il n’est pas dit que la mise en forme a coïncidé avec le détonateur du 11 septembre 2001, a en tout cas eu toutes les faveurs de l’occupation américaine et de ses alliés dans le pays des Irakiens. L’occupation militaire de ce pays, pour ne s’attarder que sur cet exemple tandis qu’en vérité le phénomène s’étend sournoisement, sous l’effet de ses radiations, sur la terre des pays arabes et musulmans, a permis en effet d’attiser les facteurs de rupture du socle nationaliste par le moyen de la manipulation des appartenances confessionnelles que sont le chiisme et le sunnisme. Il ne s’agit donc rien moins que d’une entreprise dont l’objectif est de démonter les nationalismes en place en procédant par l’action de morceler la société suivant des référents religieux ataviques. Une opération qui a mérité les soins de la manipulation nucléaire, au sens où la société, tel l’uranium, est en train de subir le processus d’enrichissement, qui à terme devra aboutir à sa transformation en une « bombe atomique ». Si tel scénario n’existait pas encore dans certains pays arabes, dans certaines sociétés musulmanes plus précisément, peut-être que l’Irak s’est déjà vu lâcher sur sa société cette bombe tant redoutée. Ce pays qui pour l’instant ne donne pas la preuve d’avoir disposé de l’arme nucléaire, dont l’accusaient les Etats-Unis contre les conclusions mêmes de l’AIEA et de beaucoup de pays influents du monde occidental, ce pays donc semble pourtant en avoir reçu une qui soit d’une toute autre nature et dont le nom pourrait correspondre à l’affrontement « enrichi » entre chiites et sunnites. Alors Hiroshima des nationalismes arabes ? Le point de départ semble être actuellement la terre irakienne où l’éclatement de la société risque d’aller vers plus de complications sous l’effet de la conflagration des parties. Des observateurs ont eu à attirer l’attention sur les dangers qui guettent la région du foyer de l’Irak. Celui-ci sans être le seul, ce sont les pays de l’aire géographique où il se situe qui sont aussi exposés à ce phénomène qui prend appui sur « une dérive sémantique » qui consiste à diviser une société par une ligne de démarcation, avec les chiites d’un côté et les sunnites de l’autre dans une ambiance de confrontation directe. L’atomisation est ainsi poussée jusqu’à désigner, comme seul référent identitaire, les mêmes Irakiens selon leur obédience religieuse. Partout dans les pays musulmans, ce risque est susceptible de se reproduire sous l’effet de la contagion et d’avoir entretenu une nouvelle littérature politique dont les termes imposés, comme le sunnisme et le chiisme, restent le prélude à la division, à la confrontation ou carrément à la désagrégation de la société sur laquelle l’anarchie s’installe. Démonter les nationalismes ? Selon toute apparence, il en est apparemment de cette entreprise pour les pays dont le pouvoir présente de la gestion des affaires de son pays un cas de problématique pour les puissances de ce monde. On trouve aisément un élément d’explication au sens même de ce que c’est que la mondialisation actuelle dans une des déclarations de Michel Camdessus, ex-DG du FMI, lors de l’une de ses interventions à Alger en 2001 sur les questions économiques. « Les pays sont pris dans un tel réseau avec le monde qu’alors chaque pays doit au monde de se gérer au mieux », avait-il dit pour expliquer le sens de la mondialisation. Ainsi chaque pays doit au monde de se gérer au mieux. Il peut s’agir en effet de l’avenir de la planète, mais aussi des intérêts des pays les plus forts aujourd’hui. Car au menu de la hantise des superpuissances se comptent déjà l’énergie et l’eau.

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